Dans ce 6ème et dernier volet du cycle des robots, Isaac Asimov prend le lecteur à contre-pied en abandonnant totalement la trame des précédent tomes. Ici point de recueil de nouvelles ni d'enquête policière. Non. Mais passé ce petit moment de surprise et malgré un début qui traine un peu en longueur, la lecture s'avère être extrêmement plaisante.
200 ans s'étant écoulé depuis "les robots de l'aube", Elijah Baley est donc mort depuis plusieurs décennies (même si il apparait sous forme de flashback) . C'est donc Daneel et Giskard qui tiennent le rôle principal (mais aussi Gladia et D.G). Ils vont devoir faire preuve d'habilité et de sagesse afin d'arrêter un complot visant la terre. Mais les limites que leur impose les 3 lois de la robotique leur donne du fil à retordre. La solution à ce problème sera inventive, surprenante et en même temps d'une logique implacable.
Contrairement aux autres romans où l'action se déroulait principalement sur une planète, l'auteur nous fait voyager sur plusieurs mondes. C'est une idée plutôt bienvenue car elle permet de renouveler l'intrigue, les dialogues et l'évolution des personnages.
Mais l'autre intérêt de ce roman, c'est surtout de faire un lien évident avec l'autre grand cycle d'Asimov: Fondation.
Au final: "Les robots et l'Empire" s'avère être une brillante conclusion au cycle des robots malgré quelques longueurs au début. Pas forcément le meilleur de la saga, mon préféré restant "Les robots de l'aube" mais c'est de toute façon brillant et incontournable pour tout fan de SF.
Ma note: 16/20
Ma prochaine lecture: "La guerre éternelle" de Joe Haldeman