Un homme est retrouvé mort, exécuté par une balle de M16 après avoir été torturé. La cause du meutre ? Le contenu de son coffre fort retrouvé vide. Zet van Heerden, un ancien inspecteur des Vols et Homicides mène l'enquête afin de retrouver le testament qui permettra à l'amie du défunt de bénéficier de l'héritage.
Deon Meyer fait partie de ces auteurs de polars cités comme faisant parti des meilleurs au même titre que Michael Connelly par exemple. N'ayant lu aucun de ses livres, je souhaitais corriger cette erreur et ai donc acheté l'un de ses premiers romans policiers.
Les Soldats de l'Aube est un polar construit autour de deux récits qui alternent un chapitre sur deux. Le premier, à la troisième personne, suit l'enquête de l'ancien policier. Elle l'amènera à croiser d'anciens soldats au passé trouble et le ramènera plusieurs décennies en arrière lorsque l'Afrique du Sud était en guerre contre l'Angola. Bien que très noirs, ces passages sont bien construits. Deon Meyer a créé des personnages à taille humaine, parfois attachants, loin des héros « parfaits » des thrillers américains. Zet est un homme torturé, blessé par la vie et qui s'accroche à son enquête comme à une bouée de sauvetage. On découvrira pourquoi dans le deuxième récit, écrit à la première personne, qui relate l'enfance de l'ancien inspecteur et ses premières années dans la police. Et là, tout se gate : on tourne les pages en se demandant ce que l'auteur a en tête... Le passé du héros se résume à un enchaînement d'expériences bien plus sexuelles (et explicites) que sentimentales. C'est lent, c'est glauque et c'est long. Ce n'est qu'au bout de plusieurs centaines de pages que l'on comprend où Deon Meyer souhaite nous mener. Malheureusement, c'est trop tard. Le sentiment de gâchis est déjà là et les derniers chapitres ne changeront rien à cette impression.
Tomtom
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