Je ne suis pas forcément fan de Rincevent, le "maje" à deux balles, et je dois avouer que j'étais perplexe de le retrouver dans une nouvelle aventure.
Et bien, le talent de Pratchett pour la satire aidant, cette fois-ci ça fonctionne parfaitement.
Déjà, le cadre, cet Aurient tout asiatique, y fait beaucoup. La description des rizières, de la Cité Interdite, de HungHung est à se tordre.
Mais surtout Cohen le Barbare et sa Horde d'Argent finissent de donner à ces tribulations le ton caustique parfait.
Petit regret au niveau des personnages de Deux Fleurs et du Bagage qui sont sous-exploités ici.
Du Pratchett de haut niveau, important surtout quand on sait qu'il occupe déjà le haut du panier de la fantasy.