Les Trois Royaumes, livre I par Stephane Albert
Ce roman, ancien, véritable chanson de geste moyenâgeuses, est doté d’une galerie, nombreuse, de personnage ; d’une histoire complexe, pour nous contée les guerres, stratégies et tractations d’un pays en voie de « re »construction. Ce pavé (639 pages) est relativement long à lire car un tant soit peu ‘lourd’ dans sa formulation et structure, les nombreux personnages (qui ont tous un passé/histoire qui les présentes) cités avec leurs noms et surnoms (Tseu : appellation familière) et à donc tendance à nous perdre dans les méandres de l’action (au sens figuré car ici la psychologie prime bien avant les combats qui sont plus des ‘passes d’armes’). A mi-chemin entre le récit historique et le roman d’aventure, ce livre nous porte dans une chine médiévale peuplé de héros, de traitre, d’ambitieux politique qui offre à chaque chapitre son lot de rebondissement. Il est souvent comparé à « l’Iliade », ce qui est en partie vrai, mais tient plus de la chanson de geste et du roman de cape et épée. Un avantage du livre est l’apport non négligeable de 20 pages de notes qui permet de bien comprendre le mode de vie de l’époque, ainsi que des « poésies » situant les événements dans une sorte chronologie historique, qui renforce l’idée d’un récit historique.