Cette critique passera surement sous le flot quotidien mais, je me devais d'écrire à ce sujet.
Depuis toujours admirateur de Van Gogh et une fois suffisamment mûr littéralement parlant, je me suis décidé d'attaquer la totalité de ses lettres à son frère et de plonger dans son univers de misère.
Parenthèse littéraire : par le monticule d’œuvres que Vincent lisait, son style, évoluant au gré de sa folie, est appréciable, parfois on s'y perd mais reste néanmoins excellent et terriblement humain.
J'écris juste pour exprimer ma rage envers ce monde et cette époque incapable d’accueillir un génie de ce nom. Toute sa vie, il fut maltraité, dans une pauvreté sans nom et malgré tout, d'une bonté à toute épreuve. Il y a de quoi devenir fou non ? 150 psychiatres depuis n'ont su donner un diagnostic quelque peu vraisemblable.
Les seules personnes qui l'aimaient un tant soit peu étaient les fous qu'il côtoyait dans les différents asiles les trois dernières années de sa vie.
Rejeté par la gente féminine. Rejeté par sa famille. Rejeté par ses "amis". Rejeté par l'Etat. Rejeté par le Monde et l'Homme qui y vit.
Je ne citerai que ceci : "J'aimerais que mes toiles coûtent plus que la peinture et la cervelle utilisées."
Bord** Vincent, si tu savais. Si tu savais...