Pour ma part, ce n’est pas le premier Paul Auster et même si le dernier lu date de quelques annees, je sais un peu où je mets les pieds.
Dans le même trempe que John Irving, c’est le genre de Roman avec des descriptions de personnages attachants avec des anecdotes loufoques.
Cela constitue même plus de la première moitié du Roman.
Comme pour la trilogie New-yorkaise, s’installe ensuite une plongée dans les turpitudes de l’esprit et la mécanique qui mène à ce que l’on peut qualifier de folie.
Toutefois, et c’est cela qui est intéressant avec Auster, c’est que la folie d’un personnage est disséquée et on peut comprendre que cette qualification (de folie) est relative à la pensée collective (vision de la société).
Finalement le fou (ou fanatique) est à la base une personne lambda.
On peut reprocher au roman des imbrications trop tirées par les cheveux, mais je trouve que la narration de ce livre reste très bien faite et on se prend très facilement au jeu du récit « témoignage »
Excellente lecture !