Apothéose

Oui, apothéose. Dans un bain de sang, mais apothéose quand même. Bon, je vous rassure, il y a tout de même quelques survivants, pas des masses, mais suffisamment pour rebâtir quelque chose. Le rythme est endiablé, selon le principe d'accélération que j'ai pu observer tout au long des 7 volumes de cette excellente saga. Les événements s'enchainent à toute allure, au fil de chapitre courts et pleins d'action. Les genres et les époques se mélangent : guerriers primitifs et intelligences artificielles coexistent tout au long de la narration. Et ces dernières de prendre vie, de s'incarner dans des esprits et dans des corps, thématique maintes fois explorée ces dernières années par les grandes plumes de la S.F (Chambers, Bordage et sûrement d'autres...).

Ma notation est ici plus élevée que celle des six précédents opus; c'est une façon de rendre hommage à l'ensemble, une des meilleures sagas de fantasy / SF que j'ai pu lire. Fruit d'une imagination débordante et si le schéma d'ensemble est parfois confus (car complexe et distillé peu à peu), les fondations sont solides. Et le lecteur a véritablement l'impression de parcourir ce monde (sans nom) en compagnie des très nombreux personnages qui y déambulent, de sud en nord et d'est en ouest. Un voyage qui aura pour moi duré plusieurs mois, il faut dire que la totalité forme un sacré pavé d'à peu près 3500 pages. Et j'aurai d'ailleurs suivi le rythme imprimé par l’œuvre , lisant chacun des volumes plus rapidement que son prédécesseur.

Et maintenant que je suis rassuré sur le sort d'Orville et de Rosa, je vais prendre un peu de repos avec un ouvrage qui traite de sport et d'histoire...