pour ceux qui n'ont pas la référence
Alors je pense pouvoir dire que j'aime R. Murakami avec pour seul déception "la trilogie sur le plaisir, la lassitude et la mort".
De prime abord j'hésitais pour love and pop, je pensais le prendre, mais il m'avais l'air sympa, sans plus.
C'est excellent.
Ici, on a une histoire sur une seule journée, d'un seul point de vus, beaucoup, BEAUCOUP plus directe que ses autres romans. Mais encore une fois, c'est clairement dans le style et la structure les points forts de Murakami. C'est à la fois très simple et directe, clairement sans rien connaître au roman on remarque les structures appuyé, mais, pourtant, ce n'est jamais pathos, jamais lourd, on dirais qu'on planne, qu'on est aussi vide que les personnages de ses histoires... Enfin pas vide, mais plutôt perdus, dans un monde qui provoque un ennuis, une indifférence incroyable.
Et quand j'ai vus dans une interview qu'il ne lisais pas beaucoup, cela ne m'a pas étonné, je vois très bien de quoi il découle... D'ailleur, dans cette interview, il disais aimer en particulier "Journal d'un voleur" et l'oeuvre en général de Jean Genet ... film d'ailleur "adapté" au cinéma japonais, "Journal d'un voleur de Shinjuku"... Enfin, quite à parler de film, Love & pop a d'ailleur été adapté par Hideaki Anno (Neon Genesis Evangelion), que je ne trouve pas terrible en sois...
Et très jolie coverture, d'habitude elle sont sois un peu random or hors sujet, c'est une des rare qui colle parfaitement au livre.
Le livre en tant que tel travail deux grandes idées
Déja, cette espèce de Broua permanent de la ville, se manque a penser, cette espèce d'alliénation à force de vivre dans un environnement de pub, vendeur et radio, sans jamais de silence, ou il y a toujours un trucs a voir ou a entendre, cette idée de ne plus pouvoir penser, c'est emmener de façon directe, presque grotesque si l'auteur eu été un débutant et ne savais pas manier cela, mais non il est très bon et ca ne casse jamais l'histoire - justement une part entière de l'histoire, et ensuite c'est toujours au millimètre, une des rares fois ou j'ai eu un plaisir dans la lecture de parole ou dans la répétition d'un mot.
Ensuite, pour une fois, on nous bassine avec "1969" et "Kyoko", les deux oeuvres les plus light de Murakami, sans sexe ni haine, mais n'ont ils jamais lus celui la ?
Vraiment, c'est clairement l'oeuvre que j'ai lut de lui qui, dans un monde cruel donne le plus d'amour et d'ampathie pour ses personnages. En temps normal, il aurait mit plus en avant leur folie, leur coté auto-destructrice, de cette assemblée de jeunes filles, mais ici il y une forte compassion, et même plus loin, on se met a leur place sans les juger (même si la folie / connerie de leur entreprise n'est pas amoindrie), et c'est largement moins glauque qu'avant.
Enfin dans le sens où ici, il n'y a pas de mise en avant, d'effet de style lorsqu'on parle de sexe, clairement j'ai les même discutions avec des ami(e)s, rien de choquant... ou alors vous sous estimez gravement les adolecent(e)s...
Pour un thème aussi lourds et grave, enfin c'est relatif, je trouve que c'est un livre léger, qui ne tombe pas dans le pathos, et qui arrive a nous faire vivre cela en plus du broua de la ville, sans juger ni éceurer, avec de vrai témoignage dedites filles qui y (defois "ont") participe(z)...
Très bon livre pour commencer Murakami ou la lecture japonaise moderne !.