"Madame Bovary" pour les nuls
L'histoire débute avec Charlot : Charles Bovary.
Adolescent tête à beignes, petit bourgeois terne et sans relief comme la poitrine de Jane Birkin.
Souffre-douleur dans son collège servant de paillasson à poils longs pour bien récurer le dessous des pompes des gros durs.
L'ami Charlot, malgré des tonnes de calottes derrière la tronche, réussit péniblement des études de médecine faisant de lui l'égal médical et humoristique d'un Michel Cymès. Mais conscient, contrairement au docteur en bois de la 5, qu'il n'avait aucun humour, il décida au grand dam de ses patients de continuer la médecine.
Persévérant dans sa lancée de looser professionnel chose que son conseiller d'orientation n'a pas su déceler et qui aurait permis d'économiser quelques années d'études superflues.
Maman Charlot sorte de Claude Sarraute en moins flétrie mais plus aigrie, le marie de force à une cougar moche et tyrannique, mais qui a eu la bonne idée d'être riche. Cette cougar qui entrepris de déniaiser notre Charlot à coups de nibards flasques et de fellations édentées, eut sa seconde bonne idée; Laisser notre Charlot veuf et libéré de sa couverture en peau de bique peu de temps après leur mariage.
Quelques temps plus tard, notre Charlot seul et fier de l'être déboule à la ferme des Rouault pour soigner la patte du vieux.
Dans l'embrasure d'une porte ; Bing !! La claque !! Emma Rouault !
Jeune donzelle avec une peau de pêche, 2 superbes melons et un petit abricot, mon pote. Un vrai petit jardin potager !!
Là, j'peux te dire qu'il l'a vite retrouvé sa libido le Charlot.
Terminé la vieille, ses bigoudis et son dentier. Place à la fraîcheur !
Ni une, ni 2, il se la marie le petit abricot.
Les meubles dans la calèche, la bise au vieux et hop : Fouette cocher !
Direction Tostes, petit village Normand où il fait bon ne pas vivre, où les corbeaux, dit-on, volent à l'envers pour ne pas voir la tristesse du dessous.
Fraîchement installé, notre petit couple commence leur vie à 2.
Mais Emma est rêveuse, un peu trop; beaucoup trop même. Elle commence a réaliser que le mariage ce n'est pas le Romantisme littéraire dont elle est friande et dont elle s'abreuve goulûment : Le Paris des Lumières, Eugène Sue ou bien notre Grand Balzac.
Forcément quand elle regarde à côté d'elle, dans son pieu, le seul point commun qu'il y a entre notre Charlot et Balzac ce serait peut-être l'odeur des chaussettes.
C'est soupirante et blasée, qu'elle écoute notre Charlot péter sous les draps, juste avant de s'endormir.
Mais une belle surprise va venir égayer la vie inassouvie de la belle Emma : Une méga-teuf chez le marquis d'Andervilliers, vieux poudré auquel l'on a oublié d'enlever la tête.
Entourée d'aristos, la petite passe une soirée de rêve, un peu comme quand tu mates notre Fafane Bern dit "la frisette", lécher le fion avec un grand sourire satisfait de toute l'aristocratie mourante Européenne.
Elle sort de là des rêves plein la tête...Et la tête plus trop sur les épaules.
Après ça, elle broie du noir la belle Emma.
Comme une gamine rêvant de vivre dans la maison des secrets, elle se rêve aristo; vivant d'aventures extravagantes, d'amour et d'eau fraîche.
ENCEINTE ! La petite Emma !! La voilà enceinte !!Ca va lui remonter le moral.
Surtout que Charlot, attentif, décide d' emménager à Yonville-L’Abbaye où dit-on les pigeons se pendent aux arbres d'ennui.
Ils y font la connaissance de la faune locale. A base de pharmacien con comme la pluie, d'un curé triste comme la pluie et de Léon Dupuis, jeune clerc, aimant les romans d'aventures et les grosses poitrines.
"Poussez Madame !!" et hop ! Une jolie petite fille: Berthe.
Ah merde !! Elle voulait un gars, Emma la chieuse.
Et c'est reparti pour la déprime.
La réputation de looser professionnel de notre Charlot a voyagé apparemment, il ne fait pas un seul client dans son nouveau cabinet médical.
Pendant ce temps, une sorte de relation d'échanges platonique se met en place entre Emma et Léon, mais le gars Léon commence à avoir le slibard qui le gratouille et fait comprendre à Emma que les histoires de chevaliers ça commencent à bien faire. Et que lui les ceintures de chasteté, il les fait sauter avec les dents.
Emma comprenant l'effet qu'elle fait à Léon en entendant craquer un à un les élastocs de son slibard, fait machine arrière et passe pour une putain d'allumeuse.
Là, le Léon il pète un câble, il est au fond du trou mais pas le bon, il l'envoie chier, lui dit qu'elle commence à lui coûter cher en blanchisserie pour ses slibards et se tire à Paname, une bosse dans son falzar.
Retour à la case dépression pour Emma (Que Léon du fond de son slip taché appelle courtoisement " Emma main dans ta gueule!").
Telle une Valérie Trierweiler, la voilà recluse, le moral dans les chaussettes.
Elle déteste tout et tout le monde, trouve sa petite fille, la pauvre Berthe, moche comme un pou et ne souhaite plus la prendre dans ses bras.
Elle ne veut plus vivre cette vie. Elle veut se perdre dans ses livres, dans ses rêves.
Mais bientôt, à une foire agricole, elle rencontre Rodolphe Boulanger, jeune Aristocrate libertin, "de tempérament brutal et d'intelligence perspicace". Surnommé dans les bordels de la capitale "Boubou" rapport à une partie de lui, qui mériterait un record et peut-être même une médaille.
Notre professionnel de la drague, pige vite qu'Emma, à l'instar d'une Julie Gayet, a besoin d'aventures et de petites tapes sur le cul pour la réveiller.
Il lui fait la totale. Il joue l'amour fou, la mélancolie, la passion, la tristesse. Il nous la retourne comme une crêpe à la petite. Il lui vrille le ciboulot et lui fait exploser la petite culotte.
De plus en plus dégoûtée par Charlot le flasque, son incompétence maladive et son doctorat de loose international. Elle reporte son rêve d'amour fou sur Boubou le queutard, le couvrant de cadeau et tout ça avec l'oseille de Jean-Pierre Pernaut...du cocu, pardon !
Elle lui demande de l'enlever, elle et sa gamine moche, pour fuir en Italie dans une course échevelée et romanesque, fuir l'ennui et la déprime.
"Oui oui oui" qu'il lui dit le Boubou. Mais flairant la givrée, il s'arrache et lui écrira une lettre de Paname lui expliquant que les fêlées il en a soupé et la remerciant pour les jolies fruits qu'il a volé dans son corsage.
Ben là notre Emma la déprime, qui entre en dépression pour un ongle cassé part en saucisse.
Vomissements, maux et douleurs à tout les étages, envie de suicide...La totale !
Notre Charlot qui est mou comme une chanson de Francis Cabrel mais pas méchant pour un sou décide, pour aider à la guérison d'Emma la casse-couille, de l'amener à Rouen voir un opéra. Et ce malgré les difficultés financières dans lesquelles les strings en fourrure que l'autre conne d'Emma offrait à Boubou la gaule, ont mis le larfeuille à Charlot
A Rouen, v'là qu'elle retombe nez à slip avec le Léon, qui est bien décidé à ne pas louper sa chance et lui faire le coup de la brouette Japonaise, mais sans les mains.
C'est une amourette et quelques voyages hebdomadaires à Rouen qui se mettent en branle.
Et c'est reparti dans les rêves !!
On se fait des bisous, on se renifle le fion, on claque le blé de Charlot la mimolette. Mais le pognon pousse pas dans les arbres, et l'usurier Lheureux veille au poil de cul.
Mais l'amour ne prend pas entre les 2.
Emma commence à se lasser du machin à Lèon, quant à Léon après avoir bouffé comme un sagouin les jolies fruits d'Emma, il ne laissera que le trognon et retournera au marché, chercher du frais.
C'est maintenant que ça va chier ! Fallait bien qu'elle paye ses conneries et sa bêtise l'autre chieuse.
L'usurier Lheureux comme tout bon banquier ne file pas son pognon. Il prête. Puis il récupère.
Mais elle a que dalle la belle Emma, à part des dettes.
Alors Lheureux, il saisi.
Emma comprenant le bordel qu'elle a foutu et le merdier sans nom dans lequel elle patauge allègrement, fait appel à tout les bourges du village, ainsi qu'à Léon, pour qu'on lui prête du flouze. Mais peau d'zob !
Elle tente de faire du gringue à son ex-amant Boubou le veineux et lui propose même son petit cul en échange d'un peu d'oseille.
Ouais mon pote ! Une prostipute !! Il est loin le Romantisme !!
Assaillie de tout côtés, honteuse et en proie à d'atroces hallus façon gobeur de champis du Larzac.
Elle s'empoisonne. Laissant une lettre à Charlot le débonnaire.
Elle se suicide à l'arsenic et meurt dans d'atroces souffrances.
Ainsi vécut Madame Bovary.
Notre bon Charlot vit pendant un moment dans le souvenir idéalisé de celle qui l'a pris pour ce qu'il était : Le roi des cons !
Mais à la découverte des nombreuses lettres que Léon et Boubou le queutard envoyaient, donnant les dimensions de leurs membres respectifs et la manière dont ils allaient la faire grimper aux rideaux.
Notre Charlot le concon comprend. La salope !
Poursuivi par des créanciers, ruiné, laminé par cette femme qu'il a pourtant tant aimé. Il meurt de chagrin, seul dans son jardin.
Essaye de faire rire avec ça, toi !!
FIN
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