Ni Emma, ni Charles ne seront là pour clore le roman. Forcément, ils sont morts avant. Ça aide.
La mort d'Emma est aussi elliptique, que celle de Charles, pathétique. Ce con termine sa vie sur la planète, en mourant connement, avec une mèche de noirs cheveux de cette salope d'Emma, dans les mains : une relique, enfin, une guenille de ce romantisme agonisant, que Flaubert n'arrive pas à étrangler totalement.
Homais aura le privilège de la dernière phrase, avec une croix d'honneur, en prime.
Le premier qui me dit que Gustave n'était pas désabusé, je l'égorge.
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