Et bien, désolée, mais je vais m'arrêter là (page 231) et arrêter les dégâts.
Tant mieux si cette autrice a trouvé son public mais malgré ma persévérance, je ne peux pas poursuivre la lecture d'un roman auquel je ne trouve ni sens ni intérêt. J'ai l'impression de regarder un sitcom mal écrite et mal jouée.
Passée l'introduction poussive égrenant tous les poncifs imaginables sur le deuil, passés tous les stéréotypes des gens riches et beaux qui sautent dans leur yacht ou leur jet privé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, passée l'écriture plate comme un bac de douche, j'avais espéré que le récit prendrait un peu plus de profondeur - ou plutôt de hauteur puisque des bords du lac Léman (renommé "lac de Genève" par Lucinda Riley, éminente géographe !), notre héroïne s'envolait pour Rio de Janeiro. Et bien, plouf ! il n'en fut rien. L'autrice m'a même achevée en me parlant des "talons" du Christ Rédempteur qui domine Rio du haut du mont Corcovado alors que sa tunique tombe jusqu'au piédestal. Lucinda Riley, talentueuse amatrice de statuaire mais piètre utilisatrice de Google Images...
Et tout est à l'avenant.
Bref, j'en reste là.