Hep ! Qu’est ce qui te donnes envie de lire de la creative non-fiction ?
Genre, ce qui te motives à lire c’est pour partager la souffrance de ce qui est vécu ? Te sentir safe en te disant que y’a pire ailleurs ? Faire de l’empathie ? Est-ce que c’est comme quand tu mates la télé et que tu vois un truc atroce tout en te disant que tu peux zapper ou fermer le livre si c’est trop pour toi ?
Dans Maid, faut avouer qu’une fois le récit terminé, tu te sens bien dégueulasse…
C’est pourtant pas un scoop de savoir que les femmes de ménage galèrent à joindre les deux bouts, et les millions de personnes issues de la classe populaire incluses…
Mais dégueulasse ouais, d’invisibiliser à ce point, au delà de se soulager la conscience en lâchant le bonjour-merci-au revoir et toute la panoplie de politesse requise dans le quotidien.
Maid n’est pourtant pas écrit sur un ton culpabilisant ni accusateur, loin de là. Il relate juste des faits, des situations où la narratrice (Stephanie), une mère célibataire et femme de ménage, montre à quel point tout est mal foutu certes mais où le regard de l’autre est parfois pire que tout ; faire la queue aux caisses d’une épicerie, de la part des médecins pour faire soigner une enfant en bas âge, …
J’ai pas vu la série, je sais même pas si je la regarderais, mais Maid a été publié avec la volonté d’le faire lire à tous les membres du congrès U.S. et on ne peut que lui souhaiter de faire tout ce chemin …
En tout cas merci aux @editions_globe d’avoir publié ce texte, et aux personnes concernées de l’avoir mis sur mon camino perso !
Et toi minou tu l’as lu ? Tu vas le lire ? T’as vu la série ?