Un roman post-apocalyptique bien écrit, qui imagine une catastrophe mondiale avec la disparition probable de la majeure partie de l’humanité. L’hypothèse de départ est intéressante et la catastrophe et ses conséquences sont bien décrites. L’histoire reste bien rythmée jusqu'à la fin et on s’attache assez à ces héros communs et leur château.
Cependant, même si le livre a été écrit en 1972, la faiblesse de l’histoire réside dans le manque de modernité de l’atmosphère du livre. Et c’est bien là où le bât blesse ! Pour un roman d’anticipation, censé décrire un futur imaginaire (par rapport à l’époque contemporaine de l’auteur), on baigne dans une ambiance surannée, autour de trois thèmes archaïques : un paysanisme arriéré, un religionisme matériel et un machisme primaire.
On a du mal à croire que ces aspects les plus archaïques de la société (même provinciale) de 1972, perdureraient après la catastrophe, comme si rien n'avait changé dans la vie quotidienne des personnages.