N'ayant eu entre mes mains, jusqu'ici, que des romans post-apocalyptiques venant d'outre-Atlantique, c'est avec quelque peu de circonspection que je me suis lancé dans la lecture de "Malevil". Pour beaucoup de gens, "post-apocalyptique" sous-entend deux choses : que ça se passe aux Etats-Unis, et à une époque récente pour le lecteur. Souvent, dans un cadre urbain : quoi de plus jouissif qu'une ville entière désertée de ses habitants ?
C'est pour cela que "Malevil" est à part. Parce que "Malevil" est Français et rural. Parce que la fin du monde, ça peut aussi tomber sur la gueule de petits campagnards français, qui parlent à moitié le patois. Et c'est bon. Très très bon.
Tous les sujets sont abordés avec brio. Hyper réaliste dans la manière dont les évènements sont racontés (sauf pour l'absence totale de radiations ... en 2011, on a du mal à y croire), Robert Merle donne vie à des personnages qui rivalisent d'intérêt, tant leur histoire à chacun est dense.
Et il pourrait même servir de manuel de survie.
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