Dans cette suite, l’auteur nous embarque dans son monde improbable et incroyable avec une facilité déconcertante. Nous faisons de nouvelles rencontres et commençons également à contempler l’étendue des changements opérés sur le monde depuis la tempête.
J’ai été surprise par les Cyniks que j’ai finalement trouvé plus évolués qu’ils ne l’étaient décrits dans le premier tome, leur croyance concernant les prédictions de Malronce et leurs souvenirs pour la plupart effacés m’ont paru peu crédibles. Cependant, je dois bien admettre que leur peuple sombre et effrayant est relativement bien décrit, le Buveur d’Innocence et le Maître Spirituel sont de bons exemples de la perversion des humains décrite par l’auteur…
J’ai eu le sentiment que l’histoire allait un peu vite en besogne et j’aurais souhaité m’attarder plus sur certains personnages qui selon moi auraient mérités un peu plus d’explication et de profondeur. Il se passe beaucoup de chose à la fois et l’on ne comprend toujours pas ce qu’il s’est passé au moment de la tempête, et pourquoi, et comment etc…
Maxime Chattam nous amène à réfléchir sur la relation entre l’homme et la planète et plus exactement la nature. Il est également question de religion et de pouvoir, dans ce tome nous en saisissons au moins les prémices…
Les moyens de locomotions sont extraordinaires dignes d’un grand Jules Verne ! Les coutumes des clans, les idées trouvées pour néanmoins réapprendre à vivre après la tempête mais surtout pour y survivre… C’est certain, je vais continuer de dévorer cette saga…