Déjà, c’est toujours compliqué d’accrocher à une histoire quand on n’aime pas son personnage principal, et je N’AIME PAS, mais alors VRAIMENT PAS Marianne Augresse… Mais est-ce que l’auteur, en lui donnant un nom pareil, voulait vraiment qu’on s’y attache ? Je me pose encore la question…
Bon, outre son nom de famille (ridicule), s’il y a bien une chose qui m’a insupportée avec ce personnage, c’est son obsession de faire un enfant. Et donc son obsession de trouver un père à son enfant – tout en pensant que tous les hommes sont des cons blah blah blah…
Comme elle possède un fort caractère, c’était peut-être un moyen de nous la rendre sympathique, d’avoir de la compassion pour elle… Eh bien pour moi, ça a été l’inverse total, ça m’a même carrément énervée à chaque fois qu’elle pensait à son envie de gosse. (Oups je m’énerve encore.)
Bon, on ne peut pas dire que j’ai vraiment apprécié les autres personnages du roman non plus… En fait, pour moi, seule Angie réussit à tirer son épingle du jeu, passant d’abord pour la meilleure amie un peu potiche pour se révéler au final bien plus intelligente et forte qu’on ne le pensait.
Passons maintenant à l’histoire, et je vais être brève (et pas seulement parce que je l’ai lu il y a longtemps et que je ne m’en souviens pas très bien ha ha ha…).
Si l’enquête est parfois intéressante, tout ça traîne bien trop en longueur, et, surtout, il y a bien trop de twist ! Au premier, on se dit « Oh, c’était donc ça ! », au second on se dit « Ah, j’avais pas pensé à ça, pourquoi pas ! », au troisième : « M’ouais… » et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on se dise « Dis Michel, tu te foutrais pas un peu de nous ? »
C’est le gros problème du livre : certains éléments sont tellement alambiqués qu’il n’y a aucune chance que ça se passe dans la vie réelle, et l’histoire perd au fur et à mesure toute sa crédibilité…
Et c’est vraiment ce qui manque à ce livre : de la crédibilité.
Que ce soit dans les différentes situations, les manières de mener l’enquête, les relations entre les personnages… Ça ne semble pas crédible.
Et on ne va pas se mentir, donner à ses personnages des noms comme « Dragonman » et « Augresse », ça n’aide pas vraiment.
Donc, si ma lecture n’a pas été une torture, loin de là, je suis restée totalement extérieure à ce roman, son histoire, ses personnages. (Surtout TOI, Marianne AUGRESSE !)