J’ignore pourquoi j’aime tant les romans qui mettent en scène des écrivains (des écrivains de romans, la plupart du temps). Sans doute parce que j’aime les romans, et parce que je m’imagine volontiers en écrire. Les personnages qui écrivent sont très présents dans les romans d’Auster par exemple.
Ici, Don DeLillo place le personnage du romancier dans une perspective très ouverte sur le monde, au coeur d’une réflexion sur la communication et les extrémismes modernes, avec ce qu’il faut de mystère et de subtilité, voire cette pointe de recul froid qui empêche tout sentiment trop facile.