« L’illusion de la vitesse, c’est de croire qu’elle fait gagner du temps.{…} Mais la précipitation et la vitesse accélère le temps, qui passe plus vite, et deux heures à se presser écourte une journée. Chaque instant est déchiré à force d’être segmenter, rempli à craquer, on empile dans une heure une montagne de choses. »
Frédéric Gros a les mots pour faire ressentir au marcheur et au sédentaire la simplicité de la marche, la libération des futilités sans existences réelles et l’invitation à sentir le réel qu’elle procure. Les politiques, les journalistes et tous les hommes du XXIème siècle devraient s’agiter moins et marcher plus pour sentir au fond de leurs tripes à ce qui fait de nous des humains et non des robots : libertés, lenteur, solitudes, silences, éternités, énergies, présence… « Je ne suis en marchant qu’un simple regard. »
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