La vie de la petite Marie-Claire bascule dès l'âge de cinq ans à la mort de sa mère. Son père, dans l'impossibilité de prendre soin d'elle ainsi que de sa sœur, les confie au couvent pour qu'elles grandissent avec un minimum d'éducation et de religion et trouvent une place "dans le monde" avec l'aide de la mère supérieure. Le destin de Marie-Claire sera-t-il de devenir demoiselle de mode, nonne ou paysanne ?
Ce court roman de Marguerite Audoux a été récompensé du prix Fémina 1910. Récit d'une enfance puis d'une adolescence esseulées au début du XXème siècle, alors qu'un destin sans éclat se dessine pour une héroïne touchante quoiqu'assez ordinaire. Toutefois Marie-Claire est vive et a du tempérament, ce qui lui permettra de traverser les écueils de sa jeune existence dont les rênes sont tenues par d'autres mains que les siennes.
Ce roman ne me laissera pas un grand souvenir. Bien qu'Octave Mirbeau explique au lecteur en préface qu'il ne pourra pas trouver plus belle œuvre littéraire, j'émets plus de réserve. J'ai pas mal pensé à George Sand pendant ma lecture. Il se dégage une douceur, une rusticité et une authenticité qui lui donne l'accent de la réalité et le relief des beaux sentiments.