- Nom d'un dinosaurus en double dans un paquet de 3, minou ! Marquise s'introduit par du Casanova !
- T'en as déjà lu ?
- Non.
- Bon alors on s'en fout.
(mais ça a l'air cool ski dit nan ? note pour plus tard, j'sais pas qui c'est ce Casanova mais il pourrait faire parler de lui à mon avis)
Ah mais attends le début ce serait pas un genre de Cendrillon ? La petite meuf qui récure la merde d'un resto dans un village paumé ? Les deux connaissances de l'ancien bahut (les deux demies soeurs teubées) tentant vainement de t'enfermer dans ta condition pour pas que tu te casses avec ton prince charmant ̶s̶̶u̶r̶ s̶̶o̶n̶ c̶̶h̶̶e̶̶v̶̶a̶̶l̶̶ b̶̶l̶̶a̶̶n̶c̶ sa Fiat rouge et qui vient t'chercher en pleine nuit direction la ville Lumière ou tu vécure heureux et eure plein de.
ELECTROCHOC ELECTROCHOC VITE ON PERD LOU !
"Moi aussi, j'aurais kiffé être une ado de 30 ans et régler mes problèmes à coups de chorégraphies. J'ai zappé. Pub pour des tampons. J'ai absorbé. Un jeu lucratif par-ci, des violences gratuites par-là, un vieillard sédatif, des peuples décimés, de l'argent renfloué. On débattait sur ses voisins, son chien, le politicien du coin. Personne ne se mettait jamais d'accord sur les torts à s'accorder, tant mieux, personne n'était d'accord pour les accepter."
J'AI UN SIGNAL. IL REPREND VIE LES GARS.
Putain. Cette petite vision Trainspotting de la vie tu vois ça m'a fait reprendre des couleurs. Et j'ai pas regretté d'avoir continué.
Mec, Marquise c'est le petit côté Hunger Games qu'il manquait à Exprim'. Ce qui donne un truc bien patate quand on voit l'envie de faire dans la qualité.
Je t'explique.
Après avoir foutu le camp avec son julot (Billy) direction Panam, Charlotte (Charlie), morgane de lui, le suit dans une sorte de secte façon Louis XIV où chacun doit briller grâce à ses compétences artistiques (ou pas) et ce, afin de satisfaire Le Marquis (un vieux gars genre Elton John, dans mon imagination étriquée) sur une île située en Écosse.
Séléctionné parmi les finalistes, le couple (déjà bien friendzone) va devoir faire face à tout un tas de personnages sortis tout droit du Marie-Antoinette de Coppola pour essayer ... de survivre ! (et quand je dis survivre c'est pas genre faire face aux problèmes de couples de la vie, c'est genre sauver son cul parce que c'est limite glauque par moments ce qui se passe dans le château tu vois ?).
Pourquoi Sofia Coppola ? Bicause la bande-son gros, et l'univers les costumes, tout. Plus c'est gros plus ça passe. Et bien que par moments tu crois pas deux secondes au personnage de Charlotte et que t'ai envie de lui faire bouffer son mp3, la curiosité prend le dessus, les vannes percutent comme il faut, la critique de la société orwellienne dans laquelle on est entrain de plonger la gueule la première est fine, pertinenente et ... décadente ! Juste à point histoire de nous faire kiffer deux fois plus !
Franchement j'ai flippé. Pas parce que ça partait mal, juste parce que je pensais que ça allait pas être ma tasse de thé. Mais au fur et à mesure de la lecture, l'écriture devient tranchante, et le personnage de Charlotte évolue avec le récit, ce qui permet de faire la paix avec elle dans ta tête et d'se dire que bon oké elle avait p'tête des raisons d'être un peu bidon. Ou p'tête que c'est moi qui vieillit aussi chaton !
Anyways ! C'est tout bon, je l'ai déjà dit, pour ceux qu'ont aimé le Coppola, allez-y. Ça plus gros cocktail à base de Liaisons Dangereuses, la Star Ac, Le Roi Soleil - la comédie musicale-, Les Orangers de Versailles, une scène un peu plus réaliste sous trip que sous poppers, ... Bon fonce !
Fais confiance !