À paraître le 12 janvier 2017 au Nouvel Attila, le premier roman de Maryam Madjidi est poignant, tendre et poétique. Il est construit comme un chemin entre deux pays, entre la langue maternelle et la langue de l’exil : l’histoire de Maryam, enfant exilée à Paris en 1986 avec ses parents dans le sillage de la révolution iranienne et de la répression, ayant apprivoisé la langue française et la magie des mots pour s’intégrer, dominé l’écriture pour faire renaître les fantômes et les étoiles filantes laissées derrière soi en Iran, pour raconter l’oubli et finalement le lien renoué avec la langue persane.
«Un père, une mère et une fille
Le père avait la forme d’une ombre se faufilant sur les murs
La mère, le visage caché, portait une longue robe balayant la terre
La fille, silhouette légère, avait les pieds suspendus dans l’air
Et tous les trois gardaient un secret dans le creux de la main
Sur leur paume, un mot était gravé : EXIL.»
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