Marie de France est envoyé par Alénior d'Aquitaine dans une abbaye bien perdue, bien pauvre et bien triste.
Sous cette annonce simpliste, se cache un style d'une grande efficacité qui opère un oubli total des dialogues pour gagner en pureté. Le tout y est bref, tant les descriptions qu'aux sentiments en passant par les relations entre les différentes femmes qui peuplent ce sanctuaire.
Et finalement, c'est la tout le cœur de l'ouvrage : des femmes qui pensent à des femmes et qui rêvent de femmes. Leurs forces et leurs exils sont portés avec vigueur; comme les projets de notre protagoniste.
Les hommes n'existent pas dans ce livre et à raison : ils n'ont parfois rien à faire là.
Une sage conclusion qu'il faut prendre en considération après la lecture de cet ouvrage.