Si tu pensais que vieillir, c’était juste s’asseoir sur un banc en nourrissant les pigeons, Mémé dans les orties d’Aurélie Valognes est là pour te rappeler que les seniors peuvent aussi râler, comploter et (re)découvrir la joie de vivre… à condition qu’on les y force un peu.
On suit Ferdinand, un vieil ours mal léché qui a décidé que tout et tout le monde l’agaçait. Son quotidien ? Éviter ses voisins, grogner après la modernité et compter les jours avant l’ennui total. Mais c’était sans compter sur une petite fille malicieuse et une mamie pleine de ressources, bien décidées à secouer son quotidien morose.
Le gros point fort ? C’est léger, drôle et ça se lit tout seul. C’est le genre de roman qui donne un petit coup de boost, qui mise sur l’émotion et la tendresse pour faire passer la pilule de la vieillesse. Ferdinand évolue, se laisse apprivoiser, et même si tout est cousu de fil blanc, on se laisse porter par cette galerie de personnages attachants.
Le hic ? C’est ultra-prévisible. Dès les premières pages, on devine comment tout va se terminer, et il n’y a pas vraiment de surprise en chemin. L’humour et la légèreté prennent parfois le pas sur la profondeur, et on aurait aimé creuser un peu plus les thèmes du vieillissement et de la solitude.
Bref, Mémé dans les orties, c’est un feel-good sympathique, parfait pour une lecture sans prise de tête, mais qui manque un peu d’originalité pour vraiment marquer les esprits. Un bon moment de détente… à condition de ne pas chercher trop loin dans les orties.