C’est pas vraiment mon fort de parler des histoires de c. pardon je veux dire d’Amour (ouais t’sais celui avec le grand grand A), surtout parce que ça m’appartient pas. Mais comme là c’est de la fiction (je crois hein parce que des fois ça a tellement l’air vrai que tu te demandes si c’est pas autobiographique) je vais me permettre un peu.
Déjà moi j’trouve que le coup de la vieille dame qu’a encore toute sa tête à 80 balais et qui va t’raconter une histoire c’est vachement balèze. Parce que forcément tu penses à Titanic, tu penses à l’Étrange histoire de Benjamin Button. Mais vu les images qu'il y a dans Mémoire d’elles, tu peux aussi penser à Beignets de Tomates vertes bicause ça se passe à une dizaine d’années près et que y’a cette ambiance de vieille cuisine traditionnelle américaine et des familles modèles qu’ils ont tous voulu incarner (oui, y’a un peu des Noces Rebelles de Sam Mendes aussi dedans j’ai trouvé).
Ça part pas trop mal nan t’en penses quoi toi ? J’vais t’en rajouter une petite couche parce que cette histoire, l’auteur nous explique qu’elle en a eu l’idée pendant une grosse tempête qui a eu lieu. Et là tu sais que l’eau va prendre une place méga importante dans le déroulement. Ben moi j’ai vu ça comme une présence de Virginia Woolf (bon faut se rappeler de qui c’était et de comment elle est morte, et aussi du film The Hours parce que c’est obligé T. Greenwood elle a vu le film sinon elle aurait pas écrit comme ça t’as vu ?).
La narratrice va à la fois nous conter son histoire « passée », celle d’une femme des 60’s qui se rend compte qu’elle n’aime pas son mari d’un amour passionnel. En revanche, ce qu’elle ressent pour sa nouvelle voisine lui fait remonter des souvenirs adolescents, toujours liés à l’eau.
Elle décrit également sa situation présente, où le fils de son ancien amourE veut à tout prix la revoir.
Je résume super mal parce que j’ai pas envie de lâcher une info qui pourrait te gâcher l’histoire parce que forcément je veux que tu te plonges là dedans. Ça sent bon comme une tarte aux pommes quand ça se passe bien et ça te déchire en deux quand tu sens les drames pointer.
C’est le récit d’une femme née trop tôt sur l’avancée des moeurs, d’une femme qui a toujours voulu sauver les apparences en dépit de ce que lui dictaient ses tripes.
Tout ça pour dire que j’en ai encore les yeux humides et que j’ai envie de revoir tous les films cités un peu plus haut. Si ça c’est pas vecteur de culture mon vieux, que c’est pas un livre réussi qui te donne un million d’envies par la suite c’est que t’as rien compris à c’que j’ai dit et j'peux rien faire pour toi !