Mémoire de mes putains tristes par boobsi
Le narrateur, un vieil homme nouvellement nonagénaire, décide d’appeler la patronne d’une maison close afin qu’elle lui organise une soirée avec une jeune adolescente vierge pour fêter son anniversaire. Il veut ainsi s’offrir une dernière nuit d’amour.
Lors de la rencontre avec la (très) jeune fille, celle-ci a été endormie par la patronne de la maison close. Le vieil homme est enchanté de cette nuit et ne se résigne pas à la besogner. Il profite de cette nuit pour observer son corps jeune et ferme et pour simplement dormir à ses côtés. Tellement ému par cette soirée, il renouvelle l’expérience, avec la même jeune femme, assez fréquemment.
L’idée de départ de ce livre ressemble très fortement à celle de « Les belles endormies » de Yasunari Kawabata. D’ailleurs, c’est une phrase de ce livre qui ouvre « Mémoires de mes putains tristes ».
Malgré le début assez semblable, « Mémoires de mes putains tristes » se démarque assez rapidement du roman japonais. Ainsi, plusieurs sujets sont évoqués dans ce livre : la vieillesse évidemment, l’amour et finalement l’amour passé un certain âge.
J’ai beaucoup aimé ce livre, contrairement à « Les belles endormies » où le sujet principal était la vieillesse.
Comme dans « L’amour au temps du choléra », le vieillissement est dépeint de manière assez émouvante.
Le style est très agréable à lire et ce livre se lit très rapidement.
Une nouvelle très réussie !