David Niven connut son heure de gloire à le Hollywood d'après-guerre. Dans ses mémoires, il décrit, dans une première partie, sa contribution au conflit mondiale au sein de l'armée britannique, non sans un flegme et un humour très particuliers, pour se consacrer, dans un second temps, à sa carrière cinématographique, qui se prête davantage au rapport d'anecdotes et de scènes insolites. Aux heures graves, succède l'analyse sarcastique du gratin du cinéma américain, avec les présentations de la difficulté de durer au sein d'une grande compagnie de production, les aléas politiques, de gestion demandant d'assez grandes facultés d'adaptation.
Cet ouvrage épais, fin et drôle permet de se faire une idée différenciée et distanciée des deux grands thèmes abordés, avec aisance, pédagogie et humour. Il s'avère donc utile, enrichissant et agréable.