Sur le papier, les Mémoires d’un jeune homme dérangé avaient tout pour attirer l’attention : la personnalité fantasque de l’auteur, un ton manifestement comique, un personnage principal délirant et extravagant…
Il en résulte un sentiment de frustration pour ma part.
En effet, cette œuvre, qui inaugure la trilogie Marc Marronnier de Frédéric Beigbeder, ne décolle jamais vraiment. Bien que, parfois, les tournures et scènes cocasses prêtent à sourire, l’humour est globalement lourd, le récit insipide, les personnages si peu attachants qu’ils en deviennent presque ennuyants.
J’ai eu le sentiment d’assister à un épisode d’une émission de téléréalité : rapide, décomplexé, volontairement provocant mais, au final, sans véritable fond.