Hazel, une femme ayant la vingtaine vit avec un vieillard sur une île isolée, où aucune visite imprévue n'est possible. Elle y vit depuis qu'elle a été victime d'un bombardement. Ce dernier la rendue orpheline et immonde. Ainsi, il lui a pris toute expectative d'être aimée. Cependant, le vieil homme qui est à présent son colocataire est parvenu, contre toutes ses attentes, à l'adorer. Celui-ci décrète voir son âme avant son physique disgracieux. Hazel étant redevable de cet amour improbable laisse l'homme abuser d'elle les soirs où il en manifeste l'envie. Mais la vie placide que vivent les deux personnes aux âges extrêmement écartés va être chamboulée suite aux venues répétitives de l'infirmière Françoise chargée de remettre sur pied Hazel. Celle-ci avait été sollicitée par le vieil homme, car Hazel avait montré des signes de faiblesses.
« Mercure » est une de création d'Amélie Nothomb. L'auteure belge a notamment écrit « stupeur et tremblements », « métaphysique des tubes », « acide sulfurique », « hygiène de l'assassin » et d'autres encore. « Mercure » est son sixième roman. Bien qu'Amélie Nothomb soit Belge, elle passe son enfance et son adolescence en Chine, mais pas seulement. En effet, son père étant ambassadeur, elle a beaucoup déménagé. Dans ses livres, elle fait énormément de référence à ses déplacements. Amélie Nothomb écrit aussi des pièces de théâtre et des nouvelles, mais elle est plus connue pour ses romanes (elle en écrit un par an).
Le roman « Mercure » est comparable à « hygiène de l'assassin » en ce qui concerne l'intrigue, qui est maintenue jusqu'aux dernières pages. Le roman « Mercure » semble pourtant avoir eu un peu moins de succès que son prédécesseur étant donné que seul « hygiène de l'assassin » a reçu des prix. Il en est de même pour « cosmétique de l’ennemi ». Effectivement c'est pareillement aux dernières pages que le lecteur trouvera le dénouement de l'histoire. Ainsi, « Mercure » s'avère être un livre très captivant, dont la lecture ne peut être inachevée. On y découvre une forme d'amour très spéciale, l'amour égoïste, l'amour aux dépens de l'autre. De cette façon, tous nos aprioris en ce qui concerne l'affection et l'amour sont remis en question. « Mercure » raconte une histoire hors-norme et choquante. La ''double fin'' est plaisante. L'auteure n'ayant pas pu se décider en ce qui concerne la fin de l'histoire, deux fins sont dans le livre, laissant au lecteur le choix de la situation finale. Cela est un procédé peu courant qui rend encore plus le roman atypique.
En un mot, « Mercure » est un livre qui est très plaisant à lire qui tient en haleine.