Voyages immobiles comme dans les villes de (ses) rêves, mes Moires de Jean Pierre Dionnet nous transporte dans la tête de l'enfant du Rock, fondateur de Métal Hurlant, esthète et exégète du 8ème art.
Voilà un homme dont je me sens proche, dont je pense : "ce pourrait être plus qu'un passeur: un ami un mentor". Il possède ce côté infatigable défricheur, cinéphage mais toujours de bon conseil. Lui qui hier encore animait cinéma de quartier parce que le cinéma mauvais genre/bis n'avait droit de cité que chez les geeks aujourd'hui invite à remonter le temps, à revenir aux "classiques". De nos jours Bava ou Carpenter ont sûrement plus d'entrées internet que John Ford ou Howard Hawks ... Un très beau voyage dans un temps chéri où l'on pouvait trouver des cinémas de quartier,croiser Gainsbourg chez Castel, fouiner dans des librairies labyrinthiques dans un Paris bouillonnant.