Note : 7.6/10
Apres avoir lu l'Art d'avoir toujours raison et La lecture et les livres que j'avais beaucoup aimés, je me lance dans le Métaphysique de l'amour - Métaphysique de la mort.
Encore une fois, je suis en accord quasi parfait avec ses concept et sa façon de les démontrer.
Les idées d'abord :
L' amour est un concept purement virtuel qui sacralise la fonction de reproduction et de création d'un nouvel individu. L'homme et la femme vont chercher inconsciemment à trouver la moitié qui va les compléter au mieux pour donner une descendance la plus avantagée et par effet domino la plus apte à perpétuer l’espèce. La passion étant la résultante d'une complémentarité qui tend vers la perfection, et le coup de foudre est l’identification inconsciente quasi instantanée d'une complémentarité physique exceptionnelle.
Schopenhaueur hiérarchise les critères d'attirance et l'explique. Le physique est le plus important. Vient ensuite la situation sociale, le comportement, puis les capacités intellectuelles.
La peur de la mort ou volonté de vivre est présente dans le logiciel interne de tout les individus. Elle est donc prise en compte inconsciemment lorsque le cerveau prend certaines décisions. Pour Schopenhauer, la mort n'est qu'une extinction de la conscience de l'individu alors qu'une partie de son essence, la volonté, survie et se fond dans l'ensemble de la vie et des énergies perceptibles ou non. En conséquence il exprime que la conscience n'existe que par le corps en fonction, et qu'une partie de notre essence est éternelle et appartient à un tout.
Pour conclure, c'est un bon livre de réflexions sur les phénomènes les plus basiques constitutifs à la vie. Les concepts sont expliqués plutôt clairement, le livre est assez agréable à lire même si parfois c'est un peu redondant avec une impression de tourner en rond.