J'ai adoré Metro 2033 : une tension insoutenable à chaque nouvelle station découverte par le héros. Le fait de se demander en permanence jusqu'où le protagoniste ira dans le sinistre Metro moscovite mais surtout les questions sur la vie que soulèvent le roman. Malgré quelques longueurs, le premier opus était une réussite.
Metro 2034 perd malheureusement beaucoup de cela. Le fait de passer de une à trois personnes à suivre a tendance à faire décrocher le lecteur et tout l'aspect "aventure" a quasiment disparu du roman. Les stations qui paraissaient mystiques et mystérieuses dans le premier opus sont ici déjà connues et le peu de nouvelles stations n'apportent pas grand chose à la "mythologie" de l'univers.
L'intrigue qui régissait Metro 2033 était vraiment forte : tournant autour d'une menace inconnue, mystérieuse et semble-t-il imprenable. Dans ce second opus, les héros cherchent à éradiquer une maladie (scénario assez classique), laissant ainsi des débouchées assez pauvres (soit on brûle tout, soit on trouve un remède ou soit on isole les malades).
En plus de tous ces maux, il faut noter que l'histoire met un temps fou à démarrer, que le milieu du roman n'est pas passionnant et que la fin est bâclée tout en laissant un gout amère (et c'est bien dommage car on y retrouvait ENFIN les qualités du premier opus).
En parlant de fin, il est dommage que Metro 2033 nous laissait sur un cliffhanger assez intéressant qui n'a malheureusement pas été repris dans cet épisode (mais repris dans le jeu vidéo Metro Last Light).
Je ne peux donc pas conseiller ce deuxième opus qui est au final assez chiant (bien que comportant certaines bonnes idées) et qui ne fait pas vraiment avancer les choses alors que les bases posées par le premier opus permettaient pourtant de bâtir une suite solide. A vrai dire, je ne comprends pas le faible écart de note entre les deux œuvres étant donné la nette différence qualitative.