Toujours ce même sentiment de non fini
Après avoir enchainé la lecture de Metro 2033 me voici sur Metro 2033.
Il ne s'agit pas de suite à proprement parler ( même si le titre y fait penser ). A priori il faudra attendre un prochain roman pour la suite mais c'est prévu ( enfin ça l'était il y a quelques années ).
Bref, Metro 2034 commence bien. L'histoire y est pas mal présentée et l'auteur a fait du chemin depuis le précédent roman. Certes des débats philosophiques s'invitent parfois dans l'histoire mais de manière mieux maitrisée que le précédent roman.
Le début je l'ai trouvé pas mal et je me suis posé pleins de questions ... Jusqu'à la moitié du roman.
Ce qu'il faut voir c'est que vers la moitié l'auteur insère un autre personnage et joue sur le double récit. C'est un mécanisme éprouvé mais qui fonctionne toujours aussi bien. Etant une femme, le personnage apporte la touche féminine qui manquait au récit.
Ca c'est dans l'idéal mais en réalité ce n'est pas le cas pour plusieurs raisons. La première c'est que la femme ne fait pas femme une seule seconde. La seconde c'est qu'elle apporte avec elle un vent de niaiserie qui deviendra vite désagréable.
Ainsi cette seconde partie est plus que stupide. Elle se fait emmener par un inconnu vers "la cité d'émeraude" sans se poser de question et alors il lui avoue lui avoir menti à plusieurs reprises. Sa quête ( sauver Hunter mais pourquoi ? ) est vouée à l'échec mais non car il connait le remède et ...
Quand j'ai vu quel était l'épidémie et quel était le remède j'ai rigolé. Tout ça pour ça ? Après Metro 2033 c'est ridicule. On a l'impression que c'est plus un prétexte qu'autre chose.
Ajouter à cela une fin complètement loupée pour ne pas changer de Métro 2033 et Artyom qui apparait dans l'histoire mais pas trop ...
Bref, un seul élément rattrape tout ces échecs successifs : Homère. Son personnage arrive à amener la seule touche de réalisme du récit et il est dommage que sa fin soit tant écourtée alors qu'il est justement bien approfondi. Je pense que sans son personnage le livre aurait bien mérité 4 ou 5, c'est dire le niveau ...