Un huis-clos oppressant, plein de moments de tension et d'effroi pur, à la tortionnaire vraiment terrifiante mais surtout détestable de bout en bout. On souffre avec Paul Sheldon tout du long, il faut dire que l'écriture de Stephen King est ici très travaillée sur le plan de la psychologie des (deux) personnages. La souffrance est ici un leitmotiv qui s'illustre dans le style de l'auteur, qui est parfois un peu lourd et répétitif dans l'exécution. Le "roman dans le roman", bonne idée au départ, se révèle aussi totalement sous-exploitée, les passages du récit fictif étant tout simplement inintéressants et inutiles. Mais globalement, ce Stephen King tout à fait réaliste parvient à maintenir la tension pendant près de 400 pages, ce qui n'était pas une mince affaire.
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