Le capitaine Dacien et ses hommes vivent en paix en Caldécie, jusqu’au jour où des bateaux étrangers se rapprochent de leurs côtes. Qui sont ces inconnus ? D’où viennent-ils ? Et que cherchent-ils en espionnant ainsi leur continent ?
Les thèmes de ce roman sont nombreux et touchent au cœur. On y parle de colonialisme, de partage entre nations, de guerre, de rébellion, d’écologie, des parts les plus sombres de l’homme et de l’espoir qu’on peut créer pourvu qu’on s’en donne les moyens. Les deux nations qui vont s’affronter représentent chacune une idéologie différente : de leur rencontre naît la violence, mais aussi la volonté de créer quelque chose de beau ensemble. Il y a tellement de niveaux de lecture différents dans cette œuvre qu’il est impossible qu’elle vous laisse indifférente.
Ce roman n’est que qualités, difficile d’en isoler quelques-unes… :
- le rythme : ce roman est un excellent one-shot, qui pose les bases en un chapitre et nous entraîne dans une action fluide qui nous tient jusqu’à la fin. Je ne me suis jamais ennuyée !
- les personnages : pas de manichéisme ici, et c’est tant mieux ! Tous les personnages ont leurs propres motivations, histoires, valeurs, et bien sûr dans les deux camps ! Et tous possèdent un instinct bien humain qui peut les conduire vers la beauté ou la barbarie. De quoi opposer des alliés ou dresser des ponts entre deux cultures différentes…
- le décor : à chaque nation son continent, tous deux soumis à des problématiques précises. En Caldécie, il s’agit d’être libre face à l’opposant qui n’essaye pas de comprendre les traditions et usages locaux ; pour l’empire Kinosh, affaibli par des ressources toujours plus maigres, il faut conquérir… parfois aux dépens des peuples colonisés. De quoi nous rappeler notre propre Histoire…
Il y aurait tellement plus à dire, mais pour conclure, je ne dirai qu’un mot : foncez !