Salut, cette critique ne s'adresse pas aux mous du bulbe ou autre personne bercés trop près du mur qui, on ne va pas se le cacher compose la majorité de ce site de l'enfer, c'était déjà prouver que la lumière ne se fait pas à tous les étages ici, au vu des critiques de certains à-propos de certains films, ça se confirme avec les réactions et les critiques de ce livre qui semble, heurter la sensibilité de nombreux hommes qui ont exprimé leur désespoir, leur sentiment "complexe" car ils était meurtri,désapointé,amer suite à la publication du bouquin. C'est à se à demander, ce qui est le plus risible entre des hommes qui se posent comme de véritables martyrs, nous proposant leur plus belle tirade d'hommes brisés dans le somptueux espace qu'est "le statut d'humeur" où ce tapage médiatique ahurissant allant jusqu'à une supposée interdiction, alors que le Scum Manifesto est encore édité.
Bon voilà maintenant que mon disclaimer est posé, que ce qu'on appelle plus communément des chiens de la casse sont parties, je vais parler du livre. Alors j'ai des sentiments très conflictuelles à propos de "Moi les hommes, je les déteste" je ne pouvais pas attendre la radicalité, la rigueur, l'analyse comme d'autres livres féministe étant donné, qu'il s'agit surtout de parler de son expérience avec les hommes, d'un ras-le-bol. Et non pas d'analyser, d'expliquer par x ou y fait relatant de pourquoi les hommes sont destinés à des être des ordures, néanmoins je suis quelque peu perplexe sur le résultat dans son ensemble.
Si certaines pistes sont intéressantes, elles ne sont pas creusées, elles ne sont pas développées contrairement au concept de misandrie ? Le fait d'avoir un copain et d'être misandre ? De la masculinité toxique" ? Du fait qu'on peut vivre sans avoir d'amoureux-se ? de il y a quand même des "mecs sympa" ? de choses totalement annexe/secondaires qui deviennent le coeur de la critique. Alors qu'il y a des pistes de réflexion hyper intéressantes qui sont introduites la responsabilité des hommes, la remise en question de l'hétérosexualité, les intérêts qu'on les hommes à conserver leurs dominations, mais soudain, on coupe cette réflexion pour revenir à quelque chose de plus personnelle, de son à expérience à elle de qu'est-ce qu'elle et ses amies en pensent, etc. J'ai rien contre de parler de son vécu, comme argument politique ou de le faire valoir comme telle, mais ça donne un livre en dents de scie, ma lecture s'est ainsi faite de "ohhhhhhhhhh" de "aaaaaaaaaaah" de "mais putain ça n'a pas de sens ça a rien faire la on en a rien foutre de ça ça apporte rien au propos initial " ou encore le fameux "pas ça Pauline pas ça oh non pas aujourd'hui pas maintenant pas après tout ce que tu as fait " (celui-ci était sur la fin, j'ai vrillé.).
J'ai peut-être eu trop d'attentes ? Je suis assez triste que toutes les réflexions ou début de réflexions, se font couper l'herbe sous le pied pour parler de comment son mec il est bien, de comment on est légitimes d'en vouloir aux hommes, de comment elle elle les perçoit etc c'est très énervant, car dieu sait qu’il y a des choses à dire sur les hommes, leur statut, leur pouvoir, leur ascendant, leur domination, leur présence qu'il impose. Le "problème" que j'ai est que Pauline Harmange ne fait qu’effleurer, elle ne fait que toucher avec un bâton les problématiques dont elle parle et, je trouve ça très regrettable, de vouloir être mesurée et "optimiste" quand pendant 60 pages on esquisse le pourquoi du comment ils sont horribles, je ne comprends absolument pas le but et la finalité rechercher ça me semble, totalement contradictoire voire contreproductive de l'intention de base.
Au-delà des problèmes que j'ai avec la manière dont s'est fait, il est important de soutenir ce genre d'initiative trop rare je pense, ce genre de livre est à mon sens très important, pas tant pour ce qu'il raconte mais pour ce qu'il dit dans son message politique, dans ce qu'il transmet et des problèmes qu'il souligne et à terme je pense que c'est une bonne introduction à la question de "Je suis héteroféministe je cherche à savoir pourquoi les hommes sont mauvais" et s'orienter vers des lectures un peu plus radicales, vers des lectures qui répondront ensuite à la question "pourquoi les hommes sont des chiens de la casse et comment vivre sans". Je ressors déçue de la destination, mais le voyage dans la contrée des hommes tristes remettant en cause toute leur l'existence, tous leurs actes à cause de l'existence de ce livre ça, ça n'a pas de prix de voir "l'espèce supérieure" constater qu’elle n'est rien ;)