j'ai pas été transcendée par ce roman...
je reconnais qu'on y sent bien l'homme viril et rugueux qui dessèche sa taciturne bonhommie grâce à des pintes de guinness, que l'écriture de chalandon parvient à bien poser une ambiance (pluie, froid, méfiance, peur, solidarité...) mais je ne sais pas, j'ai pas accroché.
J'ai surtout pas aimé l'Antoine. Tout mou, tout suiveur. dont on sent peu d'élans, d'émois, qui ne semble n'avoir des émotions que par procuration, empathie et identification. un homme que j'ai trouvé faible et que j'avais envie de fesser assez souvent.
Par contre. Chalandon a des passages terribles. Notamment quand Antoine apprend la trahison. Tout ce vide autour de lui. C'est le seul moment où le personnage m'a semblé en accord avec lui-même d'ailleurs. le vide lui allait bien.
quelques belles phrases concises et très fortes de-ci de-là.