La Galice jusqu'à l'hallali
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le 28 mai 2022
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Il n'est pas nécessaire que le personnage principal d'un roman soit sympathique mais cela peut aider à une certaine compréhension, quand même. Mona, l'héroïne du roman éponyme du livre de Pola Oloixarac, est une écrivaine péruvienne installée en Californie, qui "cultive l’art du second degré et du sarcasme tout en étant accro à l’alcool, à l’érotisme et aux anti-dépresseurs." Un autoportrait de l'autrice argentine ? Peu importe car l'intérêt du roman semble avant tout reposer sur une vision acerbe du petit monde de la littérature, lors d'un événement qui regroupe des auteurs du monde entier, en Suède, pour une série de conférences et surtout la remise d'un prix richement doté. Outre le profil de la déjantée Mona, le livre est principalement axé sur les portraits de plusieurs de ses confrères et consœurs, globalement névrosés, et qui, hélas, apparaissent comme des caricatures des comportements généralement assignés à leurs nationalités respectives, de l'Italien dragueur à la japonaise précieuse, on en passe et des plus gratinés. Le roman est sur-écrit, dans un style post-moderne et connecté, dans ce qui se voudrait une satire picaresque, qui séduira peut-être certains mais qui semble assez vain par sa prétention. Bref, une expérience insipide, malgré des ingrédients épicés, dans un microcosme élitiste et vaniteux dont il est difficile de ne pas se lasser rapidement.
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Créée
le 23 mars 2022
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