Kumiko, la fille d'un puissant yakuza de Tokyo, est exilée dans un pays étranger ; Salle, une mercenaire aux yeux en verre-miroir, travaille pour la mafia londonienne ; Henry la Ruse, un ex-taulard, construit des robots de combat dans le désert ; Angela Mitchell, la fille du créateur des biopuces devenue star des stimsims, sort d'une cure de désintox ; Mona, une prostituée, ne rêve que d'une chose : se tirer de son appart infesté de cafards mutants.
Tous vont se retrouver impliqués, d'une manière ou d'une autre, à un évènement qui va bouleverser la face du Cyberespace : l'Aleph.
Mona Lisa s'éclate se déroule sept ans après les évènements de Comte Zéro. Comme dans ce dernier, on y suit plusieurs histoires en parallèle qui finiront par converger. Cela permet de découvrir les multiples facettes de cet univers et d'enrichir encore un peu plus un background bien dense, tout en maintenant rythme et suspens, car on se demande bien le rapport entre tout ce beau monde.
Paradoxalement, si l'objet central du récit se situe dans le Cyberespace, la majorité de l'histoire se déroule dans le monde réel.
Il est important d'avoir lu les deux précédents tomes auparavant car l'histoire y fait abondamment référence et plusieurs personnages feront leur réapparition. Ayant lu Neuromancien et Comte Zéro il y a respectivement dix et huit mois, j'ai un peu peiné à recoller les morceaux en début de lecture. Heureusement, quelques rappels de l'histoire m'ont aidés à me souvenir. Il aurait tout de même été plus confortable que je laisse passer moins de temps entre le deuxième et le troisième tome.
Mona Lisa s'éclate est dans la lignée des tomes précédents. On y retrouve les même ingrédients et la recette est toujours aussi bonne. S'il ne fera pas changer d'avis les réfractaires de la série, il ravira les fans en apportant une très bonne conclusion à la trilogie.