J'ai découvert ce roman par hasard à la bibliothèque. Étant moi-même amatrice d'origami (pliage papier), j'ai été attirée par le titre du livre et ma curiosité concernant son histoire l'a emporté.
Le récit en lui-même est d'une grande simplicité et court. Les mots sont comme des notes de musique, et les pages comme des poèmes.
Le livre se lie de la même façon qu'un haïku. D'une seule respiration, détaché, incitant à la réflexion. Il nous mène vers des réflexions sur la vie, le temps et les sentiments. Et tout cela est illustré par l'explication du "washi" (papier japonais), et de "l'origami".
Chaque mot, chaque phrase sont d'une grande subtilité. Ils ont un sens et font réfléchir. La lecture de ce "conte poétique" est une méditation par son fort sentiment de sérénité et de sagesse.
Chacune des pages contient un kanji (caractère sino-japonais) qui représente le titre du chapitre. En tout, il y en a quatre qui sont traduits et éclaircissent. Leur sens réel nous parvient grâce aux échanges entre maître Kurogiku (Monsieur Origami), et un jeune homme, Casparo. Le récit se situe en Toscane. L'échange entre ces deux hommes de deux générations différentes se fait par la parole, par l'écoute et par le silence. Ils découvrent et s'apportent.
Dans ce roman, l'auteur nous permet de découvrir l'art de la fabrication du papier japonais, l'art de l'origami, ainsi que l'art de la méditation. Et cela en seulement 158 pages !