Une incroyable déceptions
Et pourtant je suis fan de l'auteuse , mais là , non je ne peux pas croire qu'il s'agisse de la même personne qui à écrit cette purge. Oui purge , je le dit à chaud mais j'en attendait tellement sur un tel personnage ! Pensez vous , Sir Mordred , cette nemesis du parfait chevalier. Ce personnage dont on sait finalement peu et qui sous ses dehors de ''méchants'' se montre plein de facettes avec sa psychologie d'anti héro...Un très bon sujet en somme
Bah non, Mordred est ici transformé en jeune névrosé souffreteux en plein complexe d’oeudipe tel un adolescent de manga/BD fleur bleu et mal dans sa peau (Vous voyez Shinji de Evangelion ? Ou Fritz de l'assassin Royal ?) . A ce niveau le mythe Arthurien n’est plus seulement défloré mais achevé sans merci à grand coup de phrasé moyeno-pompeux qui se voudrait faire '’d’époque’‘ sans y parvenir. Et c’est ça le pire , Alors que Justine Niogret possède une très bonne prose habituellement ici on se retrouve devant une parodie ou pastiche malavisé et ratant le coche de vous entrainer dans son univers. Là, les phrases vous noies sous un débit verbeux tandis que Mordred se morfond dans sa chambre en pleine crise d’auto apitoiement tel un ados gothique de 15 ans.
Rajouté en cela un prologue sous la forme d'une histoire de Renart , aussi inutile que se voulant lourdement voir obèse-emment symbolique vous avez pour moins de 200 pages un immense acte manqué d'un auteur pourtant des plus prometteurs. Dommage , vraiment dommage.