Je ne sais pas comment résumer ce livre tant il est à la fois absurde et étrangement sensé. L’auteur nous entraîne sur la piste d’une énigme sans fin, le long d’un fil narratif insaisissable qui tisse sa toile autour du décès de Frédéric Berthet.
194 pages écrites d’une traite, sans aucune ponctuation à part les fameuses virgules qui rythment tout le roman. L’absence de ponctuation complexifie la lecture ; on a parfois envie d’arrêter, mais on n’y parvient pas. On a besoin de découvrir la vérité sur le suicide de Frédéric Berthet, la détention du détective Castropade, le rôle de ce fameux Flamurd. Et puis, c’est quoi cette histoire de girafes ?
L’exercice de style est bluffant, c’est indéniable. L’erreur que j’ai faite a été d’étaler cette lecture sur plusieurs jours. Un conseil si vous voulez vous lancer dans “Mort aux girafes” : prenez une journée pour le lire d’une traite, et n’entamez pas d’autres ouvrages à côté.
Que vous appréciez ou non la plume de Pierre Demarty, ses histoires loufoques et ses personnages rocambolesques, ce qui est sûr, c’est que vous n’aurez jamais lu quelque chose de semblable !
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