Dire que Yann Moix est virtuose est un poncif, mais que cette virtuosité tienne sur plus de mille pages tient du génie ! Je n'ai pas encore tout lu, mais c'est un roman qui se picore, dans lequel on entre et on sort librement. Totalement deleuzien et rizhomatique c'est un feu d'artifice permanent qui part dans toutes les directions. Fatiguant, oui, très... Mais puissant et riche comme un opéra de Stravinsky. La première partie est à hurler de rire et mériterait d'être un livre en soi. Je n'aime pas tout chez Moix, mais là je dis chapeau bas.