Jean-Marie Rouart présente Napoléon sous un aspect personnel, celui selon lequel il plaît à l'inconscient populaire, en tant que héros national ; et, pour cela, l'objectivité historique et politique ne constitue pas une bonne méthode, étant donné qu'elle aurait tendance à le condamner d'avance. Une audace, un monde propre dont il a généralisé les valeurs, un caractère hors normes ont forgé une singularité qui a adhéré à l'histoire de France à un moment donné, et cette symbiose doit être respectée, ce qui nécessite qu'elle doit être comprise, d'où un détour par la socio-psychologie qui permet de dresser ce portrait si peu conventionnel. Ce dernier détonne, déconcerte mais fait utilement réfléchir. Il (me) paraît donc utile.