Une tragédie sur l’Île de Beauté. Celle de la bêtise et de la violence face à l’altérité. La disproportion vertigineuse entre les actes et leur mobile « comme si la chute virevoltante d’une feuille d’automne creusait dans le sol un cratère ». Nord sentinelle explore une généalogie de la médiocrité qui prendrait ici racine dans le tourisme de masse.
Cruel, mordant, parfois drôle, un peu désabusé, Jérôme Ferrari entame un triptyque avec ce livre sous titré « Contes de l’indigène et du voyageur » d’une une grande noirceur mais éclairé par son style d’une élégance rare et incomparable.