J'en ai pleuré.
Le simplisme de la traduction m'a tout de suite titillé, et le manque de désinvolture du texte tout autant... Pourtant, pour un sujet pareil, comment peut-on le faire lire à légère ?
John Green, m'a tout de même arraché mon quota de larmes ; durant de magnifique vacance d'été, le cœur n'y est pas, et pourtant...
Comme la quatrième de couverture nous le cite, le roman affronte la vie et la mort sans peur, avec des émotions primitives et simplettes : le rendu y est, le bouquin est puissant.
Pourquoi ai-je pleuré, à présent ? Eh bien, deux visions s'offrent à nous : celle de la terre et celle des cieux... Ce qu'un lecteur, comme moi, désire, c'est une bonne fin.
Une séparation bouleversante a eu lieu et je ne me suis pas retenue...
"Augustus Waters était le grand amour maudit de ma vie."
Il n'y a rien de plus déchirant que cette réplique. Ces deux personnalités sont encrées en nous, après 313 pages, et 368 pour la version de poche.
Je les imagine toujours, tous les deux, heureux.
Je conseille vivement "Nos étoiles contraires". Il a su ranimer en moi la flamme de la réjouissance : profitez de vos proches autant que vous le pouvez, quand ils disparaîtront, tout sera fini, et il ne vous restera d'eux qu'une réminiscence.