Les retours très positifs de toutes de copines (et de copain !) lectrices m’ont poussé à ouvrir le livre de John Green même si le thème ne me faisait pas particulièrement envie. Le cancer est une maladie, qui comme Alzheimer, me fait peur. Plus que la mort c’est la souffrance qui m’effraie, autant celle que l’on ressent que celle que l’on inflige à son entourage. Et c’est précisément ce qui est abordé dans ce roman.
Diable, j’aime me faire mal ! Parce que oui soyons franche j’ai pleuré comme il est rare que je pleure sur un livre. Le thème s’y prêtait et il est vrai que John Green est un très bon écrivain. C’est très bien écrit, et même si il avoue avoir parfois écrit se qui l’arrangeait face à la réalité des traitements et de la maladie son roman reste crédible. Mon grand-père est mort d’un cancer généralisé en moins de deux mois, j’avais donc en tête la vitesse à laquelle le cancer peut vous emporter et avec quel déchirement il fait souffrir tout le monde de manière différente.
Ça parle de cancer, ça va dont parler de mort, mais pas que et heureusement pour le lecteur. On ne ressort pas déprimé de sa lecture, certes on a l’œil mouillé, mais aussi l’envie de vivre chaque instant de son existence. Les protagonistes sont attachants que ce soit Hazel, Gus ou Isaac. Je vous laisse découvrir le reste de l’histoire par vous même.
Le roman se termine de façon abrupte (mais moins qu’Une Impériale Affliction), nous laissant le soin d’imaginer la fin que l’on comprend à demi mot un peu comme dans la vie. On sait, mais on ne veut pas coucher les fait parce que ce serait trop dur ou inutile d’en parler. Et surtout cela fait échos à la recherche d’Hazel par rapport au livre de Van Houten.
Bref, malgré le thème vraiment dur, je ne peux que vous recommander cette lecture.
Une version cinématographique sortira le 20 août en France avec Shailene Woodley et Ansel Elgort (frère et sœur dans Divergente) dans les rôles clefs. J’ai hâte de le voir, mais en même temps je sais que je vais devoir prendre une bonne cargaison de mouchoir en papier…