Le plus compliqué sur cette terre est certainement d’être le fils de Stephen King et Tabitha King et être soit même écrivain. Car il va de soit que la comparaison au père doit être systématique, non sur la taille du petit orteil, mais bien sur les qualités d’auteur. Joe Hill aurait pu écrire des livres à l’eau de rose, mais non, il a décidé décrire des livres horrifiques, comme qui ? Comme Papa !
J’ai découvert Joe Hill avec Plein Gaz, nouvelle écrite à quatre mains, père et fils et Nosfera2 est donc réellement le premier roman de Joe Hill que je lis. Et que vous dire à part « AHHHHH, je suis fan de Joe Hill », oui je sais j’adore Stephen King et maintenant Joe Hill, il me manque plus que d’adorer les livres de Tabitha et le tour sera complet.
Nosfera2 a tout pour plaire au lecteur, de l’horreur, de l’aventure et de l’amour. Oui oui, j’ai bien dit de l’amour, de l’amour maternel. Victoria est capable par la force de son imagination et l’aide de son vélo, prendre un pont imaginaire qui l’amène à l’endroit où elle désire être.
Charles Manx, pour sa part emmène grâce à sa Rolls les enfants à Chrismasland. Pays où les enfants ne meurent pas, où selon lui la vie n’est que bonheur et noël tous les jours. Victoria finit par se confronter à lui et le fait condamné pour viole et meurtre de plusieurs enfants. Le temps passe, mais Victoria devient mère, mais n’a jamais réellement réussit à surmonter le traumatisme de sa confrontation, elle croit entendre des sonneries de téléphone, des enfants lui demandant de là rejoindre à Chrismasland.
Un jour, elle apprend la mort de Charles Manx et tout recommence…. Elle devra combattre de nouveaux Manx et Chrismasland pour retrouver son fils.
Ma conclusion, malgré l'épaisseur du roman (612 pages quand même) ce roman est à lire absolument et si vous êtes fan du père, vous ne pourrez qu'aimer le fils.
À lire absolument !