Le temps des cathédrales
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Deuxième lecture de Notre Dame de Paris, et toujours autant de plaisir ! Même si un ou deux chapitres sont moins faciles à lire que le reste du roman (La description des toits de Paris depuis le haut des tours de Notre Dame par exemple) on est très vite happé par le style et la verve de Victor Hugo. Dès la scène d'ouverture (La représentation du mystère de Pierre Gringoire) on ne peut s'empêcher de sourire aux facéties de Jehan Frollo, jeune frère de Claude, aussi bon vivant que ce dernier est austère et glaçant. On rit franchement à plusieurs moments, notamment lors du procès de Quasimodo, qui est sourd et ne répond donc pas aux questions, ne les entendant pas. Procès mené par un juge aussi sourd que lui, mais qui ne veut pas que ça se sache. Un très grand moment ! Et que dire des descriptions de la cathédrale, den envolées des cloches sonnées par Quasimodo, qui y met toute son âme. Hugo dresse un portrait sans concession de la justice de l'époque, pour le moins expéditive, Le personnage d'Esmeralda, jeune fille innocente, en est l'illustration.
Une lecture de longue haleine donc, mais qui se lit assez facilement car l'histoire est prenante et le style d'Hugo, empreint d'une certaine majesté, reste très agréable.
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Créée
le 14 sept. 2021
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