Chez les Mulvaney, on forme une famille unie, soudée, aimante, une joyeuse tribu composée du père Michaël, chef d’entreprise, des quatre enfants, Michaël Junior, Patrick, Marianne, Judd, le narrateur et de Corinne la mère, un rayon de soleil dynamique et débordante de charité Chrétienne.
Bien qu’un drame couve, on le pressent dès le début du roman, pendant des années, rien ne perturbe ce paradis familial.
Mais un jour, par une belle soirée de fête du collège, Marianne est violée.
La famille sombre dans la sordide réalité de l’Amérique rurale.
Désirs de vengeance, peurs, chacun à son tour quitte la maison.
Seule Marianne garde la nostalgie du passé.
Récit d’une tragédie annoncée, « Nous étions les Mulvaney » m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page. Les sentiments confus, contradictoires, tantôt violents, tantôt lumineux, toujours bouleversants, que génèrent les liens familiaux, sont disséqués avec une psychologie d’une justesse saisissante.
Subjuguée par la plume de Joyce Carol Oates qui tisse les mots avec le talent d’une orfèvre, je me demande si un jour les jurés de Nobel auront l’idée de récompenser son œuvre exceptionnelle.
isabelleisapure
8
Écrit par

Créée

le 8 déc. 2014

Critique lue 533 fois

2 j'aime

isabelleisapure

Écrit par

Critique lue 533 fois

2

D'autres avis sur Nous étions les Mulvaney

Nous étions les Mulvaney
norleia
10

Critique de Nous étions les Mulvaney par norleia

L'histoire, c'est celle des Mulvaney. une famille unie qui vit dans une ferme à Mont-Ephraim, petite ville de l'état de New York. Ici, tout le monde connaît les Mulvaney, leur bonheur et leur...

le 7 juil. 2012

3 j'aime

Nous étions les Mulvaney
isabelleisapure
8

L'Amérique rurale

Chez les Mulvaney, on forme une famille unie, soudée, aimante, une joyeuse tribu composée du père Michaël, chef d’entreprise, des quatre enfants, Michaël Junior, Patrick, Marianne, Judd, le narrateur...

le 8 déc. 2014

2 j'aime

Nous étions les Mulvaney
Le_blog_de_Yuko
8

Nous étions les Mulvaney

Ce sont toutes les passions, les espoirs et les désillusions qui s’incarnent ici sous la plume incisive et précise de Joyce Carol Oates. Chronique de la déliquescence morale d’une société en prise...

le 27 mars 2017

1 j'aime

Du même critique

Le Complexe d’Eden Bellwether
isabelleisapure
9

Génial.

Rien ne prédisposait Oscar, modeste employé d’une maison de retraite à intégrer le cercle très fermé des amis d’Eden Bellwether. Lui qui ne rentre jamais dans une église a été littéralement happé par...

le 20 sept. 2014

7 j'aime

Les Groseilles de novembre
isabelleisapure
9

Bienvenue chez les Kratts.

Un voyage en Estonie, en plein mois de Novembre, quelle drôle d’idée, il doit y faire un froid de canard, non plutôt un froid de Kratt ! Un kratt ! kesako ? Un objet volant et voleur. Un kratt est...

le 20 nov. 2014

6 j'aime