"La liberté, elle existe. Elle coûte drôlement cher, mais elle existe."

Alors là ! Mais quelle claque on se prend ! On termine ce roman sonné et je dois dire que les mots ne sont pas faciles à trouver pour décrire l'émotion qui transpire dans ce livre. Déjà les sujets abordés au cours du récit sont des sujets qui me tiennent à cœur comme le sens de l'existence, l'envie de liberté quitte à être en marge de la société... Ce roman road-movie nous tient par les tripes du début à la fin ( et quelle fin ! ) à travers le parcours initiatique de cette bande de potes assoiffés de liberté quand la vie qui leur est destinée ne suffit pas. C'est beau, c'est dur, c'est violent et émouvant à la fois, on taille la route à moto avec eux, ils deviennent nos potes imaginaires, on les comprend au fil des mots percutants de Henri Loevenbruck ( que je découvre avec le plus grand plaisir). Bref on en ressort pas indemne et on y pense encore longtemps après.
Alors ne réfléchissez pas enfourchez votre bécane et suivez les Spitfires si vous vous sentez de taille pour avaler du bitume sur un air de Bohemian Rhapsody, le voyage est juste magnifique.



Sur la route, j'ai revu plusieurs fois ma vie tout entière, j'ai eu tout le temps, dans la longue caresse du soleil et du vent, de me poser toutes les questions, de faire le tour de moi-même et de nous tous et, dans ma solitude, j'étais fier de nous. J'ai appris la paix, j'ai appris la vanité, l'éphémère, la fragilité des choses et le souffle léger de la vie, j'ai vu la brièveté de l'existence, j'ai vu le temps qui passe et qui n'est rien, j'ai ri de nos espoirs idiots, de nos combats imbéciles, et plus rien ne m'a paru aussi grand que la route elle-même.


Jean-baptisteLepelti
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Créée

le 20 juin 2018

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Jay Bee

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